Michel, c’est Michel Perrier, le grand ami de Pierre et Chantal et le mari de notre chère Jeanine.
Michel c’est un ami intime, sensible, un farceur, un homme fonctionnant à l’affectif, une personnalité attachante. Leur amitié forte étonne car Pierre et Michel ne se ressemblent pas du tout, tant dans leurs parcours scolaires, leurs carrières, leurs physiques, leurs façons d’être.

Ci-dessous l’hommage que Pierre écrit sur son ami Michel en 1997, date de sa mort.

Ces dernières années, quand Michel me téléphonait, il commençait souvent par cette phrase, dite d’un ton très sérieux : « Pierre, tu sais que tu es mon ami. »

Et quand nous nous rencontrions, il me redisait la même chose, en me serrant fortement la main et en me fixant de son regard bleu d’un air grave.

Michel prenait l’amitié très au sérieux sous des apparences ironiques.

Et c’est vrai que j’étais heureux qu’il me considère comme son ami.

Je n’étais pas le seul, et même si ça ne datait pas d’hier, je n’étais pas le plus ancien de tous ses amis, si nombreux, si divers.

Je veux témoigner ici que Michel faisait la preuve en amitié d’une totale disponibilité, toujours prêt à faire bénéficier ses amis de ses idées, de son dynamisme, de sa bonne humeur.

Il avait eu des ennuis comme tout le monde, dans sa vie professionnelle, dans sa santé surtout, nous le savons bien.

Ses ennuis, il les gardait pour lui, il en parlait peu ou pas du tout, il était tout entier tourné vers l’avenir et prêt à participer à tous les projets.

Ses bonheurs par contre, il voulait les faire partager, et nous savions tous que ses enfants étaient sa fierté et ses petits-enfants sa joie.

Michel était indispensable, l’ami dont on ne pouvait se passer quand on célébrait un moment heureux, l’ami dont on recherchait l’appui quand on avait des difficultés.

Il me manquera plus que je ne saurai jamais le dire, il nous manquera à tous, il nous manque déjà. Je sais qu’avec d’autres de ses amis, nous nous rappellerons bien des fois ce qu’il avait fait ou dit dans telle ou telle occasion.

Nous garderons le souvenir vivant de Michel, d’un Michel jeune, heureux, gai, drôle, amical toujours … d’une infinie gentillesse.